Dans l'ombre de la nuit~ [Feat. Clan de la Forêt]

Karasu, la grande et sage meneuse monta sur son rocher de cérémonies, alors que tout le monde dormais. Elle s'y couchais et était très songeuse. Elle pensais avant tout à cette ancienne guerre, liant la tribu des Verdoyants et son propre clan. Trois avaient péris dont son lieutenant. Elle était effondrée avant de s'en remettre un peu plus tard. Elle avais finalement choisis le cœur lourd un nouveau lieutenant. Elle remua l'oreille, un bruit venais de l'antre de la guérisseuse. Tiens, elle ne dors pas ? Se dit-elle, l'air intriguée. C'est vrai. En ce moment, leurs guérisseuse était surchargé manque d'apprenti, et une jeune portée venais à peine de naitre qu'elle était déjà malade ! Cette jeune portée contenais 3 mâles et une femelle.. Leurs mère était fatiguée depuis leurs naissance, la guérisseuse eu le doute qu'elle ne survivrais surement pas à la prochaine portée, si elle en a une autre; car dès le premier chaton, la mère était sur le point de s'évanouir de fatigue. Elle remua la tête et fixa le ciel, attentivement. Elle secoua une de ses ailes, sentant la douce brise lui chatouiller celle-ci.
Elle redescendis à contre-sens du grand rocher et fis un tour de son camp. Elle passa devant la taverne des chasseurs, ou tout le monde dormais sauf un jeune couple d'ocelots, qui étaient coucher d'un contre l'autre la queue enroulée entres elles à se regarder avec leurs grands yeux vairons. l'un deux possède deux queues et un œil rouge et un autre marron, l'autre a une pupille en forme d'étoile et les yeux rose doux. Elle continua sa route jusqu'à la tanière des apprentis, ils dorment déjà, c'est assez rare de les voir dormir à cette heure là. Mais en même temps, les jeunes novices ont eu un entrainement complet pendant toute la journée. Elle passa ensuite devant la tanières des porteuses, ou elle regarda avec étonnement une nouvelle portée qui chuchotais pour ne pas réveiller leurs mère. Les trois chatons de cette portée regardèrent la meneuse avant de faire semblant de dormir. Enfin, elle termina sa marche jusqu'à la guérisseuse, ou elle lui adressa doucement la parole, constatant que les chatons dormaient et qu'elle se forçais à être fatiguée pour rien.
-Ne t'en fais pas, si ils ont quelque chose tu le sentira, ou tu l’endenteras. Dors, tu en as besoin en attendant.
Elle aquisisa avant de ranger quelques petites choses pour ensuite se rouler en boule près les chatons. Elle retourna dans sa tanière où elle se trouvais bien seule. En effet, son lieutenant n'était personne d'autre que son compagnon.
Elle s'aprètais à dormir quand un bruit la réveilla...

[passé]
-Hum...Excusez moi ? Ne prenez pas peur, je ne viens pas en ennemie.
Je m’appelle Lucy, Lucy Tsuihō. Désolée de me présenter ce soir, le moment me semble contre indiqué mais...

Je suis bannie, vous avez sans doute entendu cette histoire, et aussi...J'aimerais vous parler, puis je entrer s'il vous plait ?

J'étais en train de marcher en compagnie de mes compagnons quand j'entendis une féline au pelage multicolore m'interpeller.. Elle était principalement jaune et ocre, elle avais deux magnifiques ailes avec de belles plumes noires.

Je fis signe à mes guerriers de rentrer au camp, voyant qu'ils commencèrent à feuler et à poser pleins de questions à la nouvelle arrivée.

Puis je décida de lui répondre d'une voix rocre.
-Salutations, une ennemie qui demande asile à un clan qu'ils viennent d'affronter ? Et puis quoi encore ? Je sorti mes griffes, et dévoila mes crocs. Et pourquoi au juste, veux tu nous rejoindre ? Et pourquoi a-tu été bannie, Lucy Tsuihõ ?

De toute ma hauteur, je la dominais. Elle avais les oreilles rabattue, elle avais sans doute peur que je l'attaque. Je lui fis signe de s'assoir,et lui lança un regard menacant.

-Salutations, une ennemie qui demande asile à un clan qu'ils viennent d'affronter ? Et puis quoi encore ?

Tout commençait mal. Le ton agressif et les griffes sorties de la cheffe ne laissaient aucun doute : j'étais pour elle hostile. Ainsi donc c'était contre mon ancien clan que les forestiers avaient mené bataille.

Et pourquoi au juste, veux tu nous rejoindre ? Et pourquoi a-tu été bannie, Lucy Tsuihõ ?

J'avais une chance ! Elle verrait bien que je n'étais pas là en ennemi, et avec une mauvaise image de ma tribu de naissance en tête je n'aurais l'air que d'une victime, car c'est bien ce que je suis, non ? Je rabattais mes oreilles, un peu effrayée par la femelle plus âgée et expérimentée que moi mais me lançais et expliquais tout d'un coup :

-Je suis bannie depuis bien plus longtemps que cette guerre, dont j'ignorais tout et je m'excuse encore d'apparaitre à un moment aussi peu propice à la discussion mais je ne pouvais pas m'en douter...

J'ai été bannie car pacifiste et non violente . Cette idée ne convenait pas à ma tribu, et j'ai été bannie pour avoir essayé d'inculquer ça à des apprentis. Comme vous voyez, je ne suis pas une menace...Et je m'étais laissé dire que votre Clan était juste et bon, alors je voulais vous offrir mon corps et mon âme, puisqu’il ne me reste rien d'autre...

La femelle du clan de la forêt avait passé une bonne nuit à chasser et à amasser le gibier pour le clan en compagnie d'un autre vétéran, Hanayo (= fleur du monde - PNJ), une très bonne amie d'enfance à Chidori. La grande féline agita ses ailes afin de marquer le fait qu'elle était engourdie - elle n'avait pas dormi de la nuit. Un lièvre à la gueule elle se faufila à travers la forêt - comme un oiseau qui aurait fendu le vent. Quand elle fut à quelques mètres du clan, elle ralentit la marche pour se caler sur un trot aisé. Elle agita la queue quand elle vit l'attroupement formé au milieu du campement. La nuit n'était pas encore finie, les chats du clan devraient dormir. Le vétéran blanc se faufila vers eux après avoir déposé son butin. Quand elle voulut passer, la foule s'écarta pour lui laisser un passage, Hanayo sur les talons.

  — Que se passe-t-il ?, miaula-t-elle.
  — Lucy Tsuiho..., elle est revenue..., que fait-elle là ?, intercepta Chidori au sein de la foule.

  Karasu était disposée devant la prénommée Lucy Tsuiho dont les rumeurs couraient. Elle avait adopté la position de domination et Lucy Tsuiho celle de soumission. Les deux se faisaient face, la cheffe du clan de la forêt montrant une certaine agressivité envers l'intéressée. Chidori plissa les yeux et écouta le discours.
  Puis Karasu demanda au Clan de partir. 

  — Karasu., fit Chidori en exerçant une révérence. Puis-je rester ou ne suis-je pas la bienvenue ?

— Karasu., fit Chidori en exerçant une révérence. Puis-je rester ou ne suis-je pas la bienvenue ?


Ma seconde voulais rester, et c'est compréhensif. Je ne peux pas lui en vouloir d'être aussi fidèle envers sa meneuse.
Je lui fi signe de compréhension et l'invita à rester d'un bref hochement de tête.
Ma tête retourna contre cette "cible" et fixa l'errante dans les yeux.
Elle avais un air de seconde vie, comme si elle était soulager d'un poids - cela semblais un si lourd fardeau qui venais se s'évaporer - Mais était-ce un point à surveiller venant d'une errante ? Je n'en savais point. Mais je ne pouvais pas me montrer aussi "lisse" avec une chatte anciennement ennemie. Il faut que je l’annaliste et que j'observe cette situation. Que faire ? Que dire ? Que montrer, démontrer ?
Quel énorme dilemme...

Je décida cependant de pousser un grave toussotement afin de regagner le calme dans mon esprit.

La "bannie" décida cependant de répondre à ma question.

-Je suis bannie depuis bien plus longtemps que cette guerre, dont j'ignorais tout et je m'excuse encore d’apparaître à un moment aussi peu propice à la discussion mais je ne pouvais pas m'en douter... J'ai été bannie car pacifiste et non violente . Cette idée ne convenait pas à ma tribu, et j'ai été bannie pour avoir essayé d'inculquer ça à des apprentis. Comme vous voyez, je ne suis pas une menace...Et je m'étais laissé dire que votre Clan était juste et bon, alors je voulais vous offrir mon corps et mon âme, puisqu'il ne me reste rien d'autre...

Je poussa un grognement sonore, et répondu aussi sèchement que l'herbe qui craquelais sous le poids de nos pattes.

-Pacifiste et non violente ? Je poussa un feulement, irritée. Comment veux tu défendre ce clan, jeune Bannie ? Je poussa un rire, mi-rire mi-rauque. Tu n'est bonne qu'a être guérisseuse.. Quoique, même notre guérisseur est beaucoup plus réactif que... Que toi, la pauvre bannie, demandant asile à un clan qui a battus le sien ! Ahah. La bonne blague.
Je donna un coup d'oeil rapide à ma seconde, avant de re-fixer la féline dans le creux de ses yeux.

-Si tu veux tant rejoindre notre tribu, prouves alors que tu peux le protéger. Je lui lança un regard méprisant, plus qu'arrogant. Chidori, ma seconde. Tu sais quoi faire.

L’accueil ne fut pas celui que j’espérais et attendais. Il fut même tout l'inverse, mais j'aurais du m'en douter : en me présentant comme pacifiste et inoffensive, je ne donnais pas envie d'être recueillie ! Avec ma faible constitution due à ma mauvaise alimentation des jours derniers, la guerre qui avait eu lieu... Ne pas me faire tuer avant de fuir me semblait déjà un exploit.

Je m’apprêtais à répondre quand la voix rêche de la meneuse m’arrêta :

-Si tu veux tant rejoindre notre tribu, prouves alors que tu peux le protéger.

Je ne demande que ça ! Et même être guérisseuse m'irait, c'est ce que j'aurais toujours du être ! Mais s'il vous plait, ne me mettez pas dehors, encore... Je n'arrivait pas à parler tant ma bouche était rendue muette par l'événement solennel qui avait lieu. Un fait très rare, on en parlera ecore après ma mort. Mais pour dire quoi ?

C'est à cet instant que l'histoire s'écrivait.

-Chidori, ma seconde. Tu sais quoi faire.

La peur et la détermination m'envahirent à ces mots. Un combat ? Un test moral ? Une présentation à quelqu'un de particulier ? Tout ce qui me passait par la tête me semblait plausible. Je restais droite sur mes pattes et tournait la tête vers la seconde : une jolie femelle blanche, avec des ailes. Pour une ennemie, je ressentais pour elle de l'amitié quand bien même elle ne m'avait pas encore parlé.

Je fixais de mon regard bicolore ma juge. Je ne sortit pas mes griffes, mes entrouvrit mes ailes et contractai mes muscles.

J'étais prête.